Une belle journée d'été / Akemi.

Une belle journée d'été
Je ne voudrais la quitter
Laisse-moi me noyer dans ta beauté
Ô, belle journée d'été

Le soleil accompagnait ses pas, le guidait vers une quelconque civilisation. Comme toujours il était seul, mais il ne craignait pas la solitude. Le chant des oiseaux se joignait à son poème, qu'il prononçait à vive voix. Mais comme il était seul, on n'en faisait point attention. Des paroles légères comme l'air, soutenant son pas cadencé. Une si belle journée devait être loué, car peut-être ne reviendra-t-elle jamais. Vivre jour le jour, tel était sa devise. On ne sait jamais ce que la vie nous réserve.

Continuant son chemin
Il traversait les continents
Au travers le temps
Il voyait finalement son destin

Son destin ? Il l'ignorait, car il ne voulait pas savoir son futur. Il ignorait le passé, Seul le moment présent compte à ses yeux. Les souvenirs resteront à jamais des souvenirs. Le passé ne peut être changé. Qui a essayé s'en ai brûlé les doigts. Une douce brise vint lui caresser le visage et il ferma les yeux, se laissant bercer par le vent. Il inspira profondément, se noyant dans le néant de ses pensées portées au loin, portées par le vent.

Une si belle journée
Ensoleillée
Tout simplement belle
Elle devrait être éternelle

Il ouvrit les yeux et apperçu une silhouette se défaire du paysage. C'est en souriant qu'il alla à la rencontre de la jeune femme aux longs cheveux blonds.

Je suis encore sortie. Oui c'est l'été et puis pour une fois que je ne supporte pas d'être renfermée à la maison en train de bouquiner ou à écrire. Je marchais depuis quelques heures lorsque j'arrivais dans cette prairie immense, claire et calme.

Sans vraiment m'en rendre compte, je m'étais arrêter et j'observée la prairie. Je devrais y venir plus souvent pour trouver l'inspiration, pique niquer, faire une petite sieste. Ou tout simplement rester là à observer ce paysage.

Lorsque je finis par revenir à moi, j'aperçus un beau jeune homme qui veniat à ma renconre. C'est la première que quelqu'un vient à ma rencontre ainsi. D'habitude c'est par accident que je commence la conversation vers un homme ou lorsque je me renseigne pour acheter des produits.

Lorsqu'il arriva à ma hauteur je n'osais rien dire, d'un parce que je ne savais pas quoi dire et de deux c'était à lui de commencer la conversation puisque c'est lui qui est venu vers moi. Et puis je veux voir si c'est un homme gentleman et gentil.

Elle semblait si confuse
La jolie fille aux longs cheveux blonds
Sera-t-elle ma muse ?
Ou simplement un compagnon ?

Les paroles qu'il avait prononcés tout à l'heure, il les avait cités à voix haute, mais maintenant, ces mots n'étaient que dans sa tête. Bien sûr, il aurait pu les citer pour séduire la jeune femme, mais étrangement, il se ravisait. Il se méfiait maintenant, car il n'était plus dans un monde d'humain. Parfois, il ignorait de quelle race qu'était son interlocuteur. Les elfs étaient les plus reconnaissables, ainsi que les Nyra. Mais, il ne faisait pas encore la distinction entre les vampires, les falariels (enfin, lorsqu'ils avaient rétractés leurs ailes) et les autres humains. Pour lui, tout était encore confus. Ses pas le menèrent près de la jeune demoiselle. Son sourire s'élargit, un sourire gentil et charmant. Elle semblait attendre qu'il prenne la parole.

- Bien le bonjour, jolie demoiselle. Quel bon vent vous amène ?

Elle semblait gentille
Cette jeune fille
Mais on ne peut se fier aux apparences
Et à ce que l'on pense ...

Tout en s'avançant vers vers moi il prononça des paroles que je ne compris pas vraiment. Plus il avançait plus je le trouvais mignon, mais il doit être un coureur de jupon. Il s'arrêta devant moi et me demanda très gentillement la raison de ma venue dans ce lieu.

- Le recherche d'insipiration ainsi que le magnifique soleil et vous ?

Au moment où je lui répondais un grand coup de vent vint soulever ma robe et instinctivement je me tournais vers ce vent les yeux fermés et les bras tendu derrière moi. Je voulais profiter de ce court passage venteux.

Lorsque ce fut fini, je me retournais vers ce beau jeune homme puis ouvris les yeux et souris bêtement et gentiment comme toujours. Mais j'aimais le vent et je ne pouvais m'empêcher de faire gamince alors que j'ai la vingtaine. J'espère qu'il ne me prenne pas une jeune fille attardée, si c'est le cas je ne pourrais plus sourire.

Le vent
Si doux, comme une caresse
Lentement
Nous offre un moment de tendresse

Il la regarda, la transperçant de son regard, attendant patiemment la réponse. Le recherche l'inspiration ainsi que le magnifique soleil et vous ? Il regarda un moment le paysage. Il était vrai qu'il était inspirant. Il comprenait que la jeune femme veuille venir ici. Puis, une douce brise se leva et vint soulever légèrement la robe de la jeune femme, qui se mit face au vent. Il ferma les yeux, tandis que le vent soulevait ses cheveux noirs de jais. Un moment de paix.

Puis, le vent s'abaissa, se mourut. Le moment prit fin, ramenant le jeune homme sur terre. Il ouvrit lentement les yeux. Le vent, il ignorait pourquoi une simple brise l'oblige à fermer les yeux et à savourer ce court moment. Il passa sa main dans ses cheveux, replaçant ses mèches rebelles.

- Je suis un homme solitaire, un homme voyageur. Mes pieds m'ont simplement amené dans cet endroit.

Ce beau jeune homme était donc solitaire et voyageur, c'est étonnant. Je ne pus m'empêcher de sourire lorsqu'il m'indiqua que ces pieds l'avait emmené dans ce lieu. C'était drôle et je ne pouvais m'empêcher de sourire.

- Un aussi bel homme comme vous ne devrait pas être seul

Je fus surprise par ce que je venais de dire, pour la première fois je venais de dire à voix haute ce que je pensais. C'est vrai qu'un homme comme lui ne devrait pas être un solitaire mais si c'est la vie qu'il s'était choisi, je ne pouvais rien y faire.

- Enfin je veux dire que … euh …

J'essayais désespérément de me rattraper mais j'étais confuse dans ma tête je ne savais plus quoi dire. Il allait surement prendre ce que je lui ai dit pour un compliment ou pas ou quelque chose comme ça. Du coup j'avais arrêté de parler. Je ne savais pas quoi dire mais il a du comprendre que j'étais confuse par ce que je venais de dire.

Son regard émeraude se porta de nouveau sur ce paysage enchanteur. La douce brise caressait l'herbe haute qui ondulait lentement. Un silence s'était lentement installé entre les deux individus, mais il n'en faisait pas attention. Les paroles n'étaient que le moyen primitif de s'exprimer. Soudain, le vent porta à ses oreilles la voix de la jeune femme. Un aussi bel homme comme vous ne devrait pas être seul. Son regard se dirigea lentement sur la jeune femme et un sourire s'étira sur ses lèvres. Elle n'était pas la première à lui faire la remarque. Enfin je veux dire que … euh … Le teint de la jeune femme se colora d'un rouge timide, qu'il trouva tout à fait charmant. Il s'approcha d'un pas et mit délicatement sa main sur la joue de la jeune femme. Il ne dit pas un mot durant plusieurs minutes. Son regard transperçait celui de la jeune femme aux longs cheveux blonds. Puis, il s'approcha encore plus, elle pouvait sentir son souffle chaud et à l'odeur de menthe fraiche.

- Je vous trouve plutôt mignonne ...

Alors qu'elle aurait pu croire qu'il allait l'embrasser, il recula lentement, tout en défaisant son contact, ramenant sa main dans la poche de son pantalon. Il n'avait pas perdu son sourire, néanmoins.

- Cependant, vous avez encore la vie devant vous et bien d'autres garçons à rencontrer, dit-il, comme s'il était âgé de quarante ans au lieu de vingt-six.

Il ne dit rien. Il ne dit rien pendant un laps de temps, ce qui augmenta ma gène. La seule chose qu'il fit pendant son silence était de sourire, un sourire charmant. En voyant ce sourire je ne pouvais que être charmée, mais cela ne s'arrêtait pas là. D'un pas un s'avança vers moi et posa sa main sur ma joue et son regard transperca le mien. Je fus foudroyée sur place car personne ne m'avait regardé ainsi depuis très lontemps et cela me manqué énormément. Il s'approcha encore plus de moi ce qui me supris et augmenta ma sensation de bien être. Je crus que j'allais fondre lorsque je sentis son souffle chaud contre mon visage et l'odeur de menthe fraiche. Cela me rappelais mon enfance avec ma tante. Ma tante... qu'est-ce qu'elle me manquée. Je me plongea encore plus dans le désir de retrouver le bien être que j'avais ressentis lorsque le jeune homme m'informa qu'il me trouvé plutôt mignone.
Comment un homme comme lui pouvait me replonger dans mes désirs enfouis dans l'oublie en quelque geste ? Je restais là à le regarder à sentir son odeur et ressentir son souffle chaud, je ne savais pas si il avait prévu de faire quelque chose mais il se recula et son envoutement disparut avec lui.
Je revins immédiatement à la réalité lorsqu'il me dit que j'avais encore le temps de rencontrer quelqu'un. Je n'en étais pas si sure que lui. Je voulais rencontrer quelqu'un pour pourrais combler le vide en moi mais il partirait lorsqu'il verrait mon comportement. Je tombais sur les genoux, défis le ruban qui maintenait mes cheveux attachés et regardée le sol.

-Qu'est-ce que vous en savez ? Il n' y a rien qui attire les hommes chez moi à part mes yeux et mon physique.

Ma voix était morose, je ne pouvais être que comme cela à cet instant. Il se sait pas. Personne ne sait. A chaque fois que je leur révélée mon histoire après qu'il m'ait raconté la leur, ils avaient de la pitié et ne savais que me prendre dans leur bras pour me réconforter. Mais c'est tout ce qu'il faisait, il ne faisait rien pour améliorer mon moral ou quoi que se soit. Ils ne voulaient surement pas d'une adulte encore un peu gamine pour amie.

Lorsqu'elle tomba à genoux, il s'inquiéta. Un malaise ? Il s'approcha d'elle et se mit à son niveau, en posant un genou sur le sol. Elle défi le ruban qui retenait ses cheveux de blé. Qu'est-ce que vous en savez ? Il n' y a rien qui attire les hommes chez moi à part mes yeux et mon physique. Il lui prit le menton et la força à le regarder dans les yeux. Un sourire compatissant s'étira doucement sur ses lèvres.

- Ne dîtes pas des choses pareilles. Vous trouverez bien un jour un homme qui vous aimera telle que vous êtes.

Puis, il l'aida à se lever. Les femmes en détresse le rendait triste. Elle ne semblait pas avoir confiance en elle, la pauvre. Il ignorait ce qui la tracassait, mais il ferait en sorte qu'elle ne tombe pas dépressive. Il l'entraîna avec lui vers un grand arbre, un peu éloigné du sentier. Les grandes branches feuillues leur offrait un coin à l'ombre du soleil.

- Désirez-vous vous reposer ici, à l'ombre ? Je peux aller chercher des petits fruits sauvages. Ensuite, vous me raconterez ce qui vous rend triste.

Il ne lui laissa pas le temps de répliquer qu'il marchait déjà en direction d'un petit buisson plus loin, où de belles framboises n'attendaient que d'être cueillies.

Un jour viendra,
Mon étoile brillera
De nouveau, et elle rejoindra
Ses amies, ses rêves et sa joie.

Il a raison, tout le monde trouve toujours chaussure à son pied. Même que cela pouvait prendre du temps et seul dieu sait quand on rencontrera notre âme soeur. Si j'ai dit ça, c'est sans doute parce que le dieu qui m'ensorcellera ne s'est pas encore présenté. Il me releva doucement puis m'entraina vers un très grand arbre qui offrait de l'ombre. Il me propsa gentillement d'aller chercher des fruits sauvage et je n'eux le temps que de sourire car il filla, il ne me laissa pas le temps de lui répondre.

Je me releva, épousseta le bas de ma robe et alla le rejoindre tranquillement. Une fois à sa hauteur, je me pencha et cueilli une framboise pour la manger. Je fermis les yeux pour mieux savourer son goût doux et fondent. J'ouvris les yeux puis porta mon regard sur le jeune homme qui cueillais toujours les fruits.

- Ne vous préoccupez pas de mon bien être,
Vous n'avez pas à le faire.
Sauf pour l'être,
Qui vous est cher.

Je venais de réciter un poème sans m'en rendre compte. Je fus surprise mais je restais calme et reporta mon attention sur les fruits. Je cueillis plusieurs framboises et fraises puis retourna m'assoir sous l'arbre dans un silence le plus total. Je m'adossais contre le tronc et pliais mes jambes sur le côté gauche tout en regardant que le paysage et rien d'autre. Je ne sais pas pourquoi mais je ne voulais pas croiser son regard. Peut-être pour ne pas voir sa réaction, l'expression de son regard si il pense à quelqu'un en particulier.

Il leva le regard quand elle fut près de lui. Un sourire s'étira sur ses lèvres et il rapporta son attention sur sa cueillette. Il en avait cueilli plusieurs, mais il en avalait beaucoup de son côté, alors il n'y avait que quelques framboises dans ses mains en cuillère. Il se força à ne plus en manger et ses mains se remplirent rapidement. Ne vous préoccupez pas de mon bien être. Vous n'avez pas à le faire. Sauf pour l'être. Qui vous est cher. Il releva la tête, mais il n'eut pas le temps de lui répondre qu'elle retournait à l'arbre. Il arrêta de cueillir les petits fruits et retourna auprès de la jeune femme. Il s'installa à ses côtés, respectant son silence, tout en mangeant les framboises qu'il avait cueilli.

- Ne vous inquiétez pas, je serai là, mais seulement si vous le désirez, je respecterai votre volonté.

Il la regarda en souriant. Il ne s'opposera pas à la volonté de la jeune femme. Si elle désirait être seule, il ira plus loin.

- Si vous désirez mon départ, je m'en vais de ce pas. Mais, je crois que vous avez besoin de mon aide. Racontez-moi ce qui vous tracasse ...

Je le vis venir s’asseoir à mes côtés et respecta le silence que je m'étais imposée. Je me sentais calme, je pouvais presque m'endormir avec le chant des oiseaux qui résonnaient et la brise venait caresser mes joues. Il brisa ce doux silence en me disant qu'il serait là si je voulais. Quel homme charmant, qui ne voudrait pas de sa compagnie ? Il … il ne mérite pas de se faire rejeter, je suis sûre que quelqu'un occupe toute l'attention que donne son cœur.

Je soupirais lorsque je l'entendis dire que j'avais surement besoin d'aide, j'en n'ai pas spécialement besoin, je sais me débrouiller toute seule mais c'est vrai que de temps en temps une aide serait la bienvenue.

- Je n'avais pas l'intention de vous blesser en disant cela.

Je tournais mon regard vers lui et découvrit que lui aussi me regardait en souriant. Je ne pus que répondre à son sourire éblouissant qui m'était destiné mais, il devrait l'être pour celle qui lui est destinée.

- C'est juste que je n'ai plus l'habitude que quelqu'un se préoccupe de mon bien-être, depuis que je vis toute seule, cela fait environ cinq. Et puis … je ne veux pas décevoir l'héritage que m'ont donné mes parents.

Je finis de manger mes fruits en une seule fois, me relevais doucement et épousseta ma robe. Je levais la tête pour regarder le ciel, si bleu, que mes yeux pouvaient presque se confondre avec. J'avançais légèrement pour sentir le vent sur ma peau et savoir à quelle vitesse, environ, il soufflait. Il y avait du vent ! Et il soufflait à une vitesse idéale, pas trop lentement et pas trop vite, pour que je puisse rejoindre les nuages. Je me retournais vers le jeune homme qui était resté assis sous l'arbre, lui tendis la main et souris.

- Allons faire un tour parmi les nuages !

Je lui fis le plus beau sourire que je pouvais faire et pour expliquer mes paroles, je déployais mes ailes d'un blanc pur. Je suis certaine qu'il sera surpris par la blancheur de mes ailes mais, cela ne restera qu'un détail.

(dsl pour le retard ^^")

{ C'est moi qui devrait m'excuser de mon retard bibu

}

Comme il n'obtint pas de réponse, il se dit qu'il était peut-être de trop. Il avait la mauvaise habitude de mettre son nez où il ne le fallait pas. Il passa ses bras derrière sa tête et regarda le ciel d'un bleu pur, parsemé de quelques nuages d'un blanc floconneux. Je n'avais pas l'intention de vous blesser en disant cela. Il tourna la tête vers elle, ce même sourire toujours sur ces lèvres. C'est juste que je n'ai plus l'habitude que quelqu'un se préoccupe de mon bien-être, depuis que je vis toute seule, cela fait environ cinq. Et puis … je ne veux pas décevoir l'héritage que m'ont donné mes parents. Il hocha de la tête, comprenant un peu mieux la réticence de la jeune femme de lui faire part de ses problèmes. En quoi cela le regardait-il de toute façon ? Il devrait lui laisser le temps, ne pas la presser, essayer de la comprendre.

Il fini ses fruits, laissant leur goût rassasier ses papilles gustatives. Cela faisait terriblement longtemps qu'il n'avait pas mangé de si bons fruits. Il regarda la jeune femme se lever et laisser le vent caresser sa peau. Un léger sourire flotta sur le visage de Keito. Soudain, Akemi se retourna vers lui, en lui tendant la main. Allons faire un tour parmi les nuages !

Les yeux du jeune homme s'agrandirent en voyant deux magnifiques ailes d'une blancheur immaculée se dresser derrière la jeune femme. Il se leva et prit la main de la jeune femme en souriant. Elle lui proposait de voler, voler parmi les nuages, le rêve de chaque voyageur. Il sentait son cœur battre à vive allure, simplement à l'idée de sentir le vent contre son visage, danser dans ses cheveux de jais.

- Allons-y !

Il se leva avec les yeux grands ouverts, surpris par mes ailes. Je ne pus empêcher un sourire chaque personne à qui je révélais mes ailes ils réagissaient pareil. Il prit ma main et je vis dans ses yeux qu'il rêvait de voler et j'étais heureuse de réaliser son rêve. Il répondit joyeusement à mon invitation. Avant de rejoindre les cieux je serais ma main à son poignet, je ne voudrais pas qu'il fasse une chute vertigineuse avant d'aller le rattraper. Quoi que ça risque d'arrivée … Je pris une grande inspiration et fis battre mes ailes pour l'emmener voler comme un oiseau.

Comme un ange,
Qui vous emmène
Pour un voyage,
Sur une terre lointaine.

Nous arrivâmes à une très haute altitude pour voir le paysage de ce central plein. On pouvait presque toucher les nuages mais, je devais d'abord lui faire ressentir la sensation du vent qui fouette les joues et du fait de se déplacer librement en apesanteur. Alors, je lâchais son poignet pour attraper sa ceinture de pantalon. J'espère que sa ceinture est solide sinon on est mal, très mal. Et enfin, je pus lui montrer ce que c'est d'avoir des ailes et de voler comme un oiseau. Puis je pris encore de l'altitude pour qu'il puisse toucher les nuages. Je connaissais déjà la douceur des nuages mais, c'est une joie de retrouver à chaque fois que je vole.

Je ne pouvais pas voir le visage du jeune homme mais je suis sur qu'il est aux anges. Pour finir de réaliser son rêve je voulais lui donner une petite frousse que j'aime me donner. J'avançais toujours mais, tout d'un coup je pris la direction du sol. Je plaçais mes ailes le long de mon dos pour prendre de la vitesse.

À une cinquantaine de mètres du sol, je déployais d'un seul coup mes ailes et nous nous arrêtâmes aussitôt. Je remarquais que je devait vite nous poser sinon nous allons voir la terre de très prêt. Je regardais devant moi et vis un arbre, alors je fonçais vers lui enfin plutôt vers le sommet de l'arbre. À peine arrivée, je déposais le jeune homme comme je pus sur une branche et contre le tronc du sapin. Quand à moi, mes ailes me lâchèrent, je les avais top brusquée donc vidée toute énergie en un clin d’œil donc elles disparurent. Je dégringolais alors, de quelques mètres avant d’atterrir pile entre deux branches. J'ouvris les yeux et regardais vers le jeune homme.

- Vous allez bien ?

J'étais un peu à bout de souffle mais, ce n'était pas vraiment ça, quant à mon corps je n'osais pas le bouger avant d'avoir retrouvé mon souffle et un tant soit peu de vitalité. Je ne le quitterais pas des yeux tant que je n'aurais pas eu sa réponse. Après je pourrais peut-être dormir un peu, ça fatigue le vol.

Il fut surpris du décollage et il serra le poignet d'Akemi. Une expérience unique, une expérience que quelques rares chanceux comme lui auront vécu durant leur vie. Il enviait les Falariels de posséder des ailes capables de les transporter dans les airs. Un magnifique paysage défilait sous ses yeux et son cœur fit un raté quand elle lâcha le poignet de l'homme pour l'attraper par la ceinture. Il avait réellement l'impression d'être un oiseau. Il écarta les bras, fermant les yeux, laissant le vent s'engouffrer dans ses cheveux, qui virevoltaient dans tous les sens.

Puis, il ouvrit les yeux quand la Falariel prit de l'altitude. Ils volaient près des nuages et il tendit encore plus son bras pour pouvoir toucher la constitution d'un nuage. Il se mit à rire, c'était une drôle de sensation. Il avait l'impression d'être l'un de ces nuages, libre de toute obligation, de toute responsabilité et simplement se faire porter par le vent. Quand la Falariel rabattit ses ailes et qu'elle fonça vers le sol à vive allure, ses yeux se mirent à couler, à cause de la vitesse. Soudain, elle déplia ses ailes, stoppant ainsi la chute libre qu'elle avait provoqué.

Elle devait être épuisée, car elle perdait de l'altitude. Elle réussi néanmoins à le déposer sur une branche d'un sapin. Il s'y agrippa comme il le pu, à l'aide de ses mains. Soudain, le bruit de branches qui cassent lui firent savoir qu'Akemi avait fait une chute. Inquiet, il descendit de l'arbre aussi vite qu'il le pouvait, Il accouru vers la source du bruit, mais il ne trouva rien. Il leva la tête vers le ciel et il l'aperçu. Les branches l'avaient attrapée, heureusement.

- Je vais bien, mais toi ?

J'étais vraiment épuisée après ce que je venais de faire, mais au moins la prochaine fois je tiendrais un peu plus longtemps ! J'essayais quand même de me lever mais j'étais sans force et les branches qui me soutenaient commencèrent à craquer. Je n'ai pas intérêt à bouger sinon je fais une autre chute et j'aurais en prime des égratignures.
J'entendis d'autres bruit de branches qui venaient de plus bas je crois. Je n'avais pas besoin de me tourner pour voir qui s'était, le jeune homme devait être inquiet. Après tout c'est normal avec la chute que je venais de faire ! Mais, je fus soulagée de l'entendre me dire qu'il allait bien et au son de sa voix je savais qu'il s'inquiétait pour moi.

- Ne t'inquiête pas pour moi, c'est habituel ce genre de chose donc pas de quoi en faire un drame !

J'essayais de le rassurer, mais je savais qu'au son de ma voix j'étais plus qu'épuisée. Je me relevais même si je ne devais pas pour voir exactement où il était par rapport à moi. Sauf que cette fois-ci la branche qui me soutenait au niveau du buste céda et je dégringolais de plusieurs mètres.
Lorsque j'ouvris les yeux, j'étais au pied de l'arbre pile en face la place que j'occupée avant de chuter. Un mal de tête me pris soudainement. J'ai dû très certainement me cogner la tête à une branche et me faire mal à d'autres endroits donc il valait mieux ne pas bouger.

- OK, là je retire ce que j'ai dit, il faut s'inquiêter ... mais un peu

Je commençais à le chercher rien qu'avec mes yeux car, il n'y avait que cette partie de mon corps dont je suis certaine de m'être rien fais. Je découvris la position dans laquelle je me trouvais et si mes ailles étaient déployées, on aurait vraiment cru un ange tombé du ciel pour accomplir une mission.
Je reportais mon attention sur l'arbre afin de situer mon camarade de pause au cours d'une promenade. Et comme je m'y attendais, je ne le vis pas, à moins qu'il soit sous mon nez et que je ne le vois pas, qui sait !

Lorsqu'il entendit les branches cédées, il suivit le son en courant, essayant de la retrouver. Finalement, il la retrouva au pied de l'arbre et il accouru, s'agenouillant près d'elle. Il ne devait pas la bouger avant de s'être assuré que tout ce qui était cassé soit immobilisé.

Il prit doucement la tête de la falariel et sentit quelque chose de chaud couler sur ses doigts. Elle s'était cognée solidement la tête sur une branche. Il enleva son chandail et le mit derrière la tête de la jeune femme pour arrêter le sang.

- Il ne faut pas que tu bouges. Dit-moi, ton cou te fait-il mal ? Crois-tu que tu as quelque chose de cassé ?

S'il n'avait pas accepté de volé, rien de tout ça ne serait arrivé. Il se sentait coupable, il avait du prévoir que les falariels, même s'ils possédaient des ailes, s'épuisaient rapidement avec un poids supplémentaire. Quel imbécile il était. De plus, ils étaient en plein milieu d'une forêt, sûrement à des kilomètres d'une civilisation quelconque. Heureusement, après des années à voyager, après avoir rencontré pleins de gens de différentes cultures, il avait apprit à se débrouiller par lui-même.

Une voix ! J'entendis une voix ! Elle était toute proche. J'ouvris les yeux, pourquoi je les avais fermés ?, pour essayer de situer cette voix. C'est là que je vis le jeune homme, il avait sa main sur ma tête. Mais pourquoi ? Sur le coup je ne me remémorais pas la raison, c'est quand je sentis une pression sur ma tête et une douleur horrible que je m'en suis souvenu. Je venais de faire une très belle chute et je ne savais pas si j'avais quelque chose de casser et il voulait savoir si j'avais une idée sur la question que je me posais : Est-ce que j'ai quelque chose de casser ?

- Je n'en ai pas la moindre idée

Je n'essayais même pas de chercher même si j'avais très envie de le faire. Puis je le regardais et je vis son regard. Je compris qu'il s'en voulait énormément d'avoir accepté le tour parmi les nuages. Il s'en voulait du fait de ne pas avoir su avant que je ne pouvais presque pas tenir longtemps. Enfin il doit généraliser pour tous les falariels, alors que ce n'est pas le cas.

- Ce n'est pas la peine de t'en vouloir, ce n'est pas de ta faute. C'est ma faute si je suis faible, j'aurais dû écourter le temps de vol, mais je ne l'ai pas fait. C'est entièrement ma faute, je n'ai jamais pris l'habitude de porter quelqu'un. Tu n'as pas à te faire des reproches, ce qui est arrivé devait arrivé et malheureusement c'est arriver avec toi.

Pour l'apaiser je levais ma main droite et allais la poser sur sa joue gauche avec la plus grande tendresse et une lenteur, je ne pouvais et voulais pas aller plus vite à cause de ma chute. Je ne sais pas si j'avais réussi à le convaincre qu'il n'y était rien, je l'espérais de tout coeur. J'essayais de lever mon autre main pour la placer sur l'un de ses genoux, j'avais le besoin de toucher quelque chose au lieu de cette herbe.
J'attendais encore un peu pour savoir pour les jambes. Je ne voulais pas me précipiter et aggraver une quelconque blessure si j'en avais d'autre en plus de celle à la tête.
Et surtout je ne quittais pas son visage des yeux, je le devais. Pour que je me rassure que cette fois-ci je en suis pas seule.

Il la regarda, ne fit pas de mouvements brusques. Dommage qu'il ne fut qu'un simple humain. Ni falariel, pour la prendre dans ses bras et s'envoler. Ni vampire pour courir rapidement à la recherche d'aide. Un simple humain, tout ce qu'il y avait de plus normal. Il ne pouvait que compter sur sa propre débrouillardise. Tant qu'il ignorait si elle n'avait aucun os important de brisé, il ne pouvait pas faire grand chose. Elle lui dit de ne pas s'en vouloir, mais comment faire autrement en voyant la jeune femme dans cet état après une chute qui aurait pu lui être mortelle ? Lorsqu'elle posa sa main sur sa joue, il alla poser la sienne sur celle de la falariel en souriant - un sourire qui se voulait rassurant -, tout en tenant, de son autre main, son chandail pressé contre la tête de cette dernière. Comme elle semblait ne rien avoir à ses bras, il lui demanda alors :

- As-tu mal à ton cou ? À ton dos ? Peux-tu bouger tes jambes ?

S'il devait la porter, il le ferait avec plaisir. Mais, il devait savoir si elle n'avait rien de sévère aux os de son dos et de son cou. De nouveau, il se sentit coupable et impuissant. Il ne pouvait que rassurer la falariel et de lui procurer les soins qu'il connaissait. Il n'était pas médecin, ni secouriste. Il n'avait pratiquement aucun savoir à propos des soins à administrer et il se promit d'en apprendre plus à ce sujet, après avoir amené la falariel en lieux sûrs.

- Tu sais si nous sommes loin d'un village ou d'une ville ? As-tu vu une maison en survolant la forêt ?

S'il y avait au moins un personne dans ce village ou dans cette maison qui savait comment soigner adéquatement sa jeune amie, il en serait ravie.

Je souris lorsque je le vis poser sa main sur la mienne avec douceur et en souriant lui aussi. Son autre main positionné derrière ma tête me faisait légèrement mal, il devait tenir un petit objet en main pour que je ressente ça.
Il me redemanda si j'avais mal quelque part, c'est vrai que je ne lui avais pas répondu. Cependant, avant de vérifier si j'avais un os de cassé ou autre, je vis dans son regard qu'il ne pouvait s'empêcher de se sentir coupable. Mais, je lus un petit soulagement quand il vit que je n'avais rien au bras.
Je regardais mes jambes, puis je commençais à bouger celle de droite et je ne ressentis que des picotements de douleurs. Rien de grave car, les picotements cessèrent lorsque je pliais et dépliais la jambe lentement. Puis, je fis la même chose pour l'autre jambe et j'obtins le même résultat.

- OK, bon rien aux jambes sauf des picotements de douleurs, mais ça va, c'est plus que supportable

Pour savoir si j'ai une blessure au dos, je ne voyais qu'un seul moyen, mais je devais faire très attention. Je posais ma main gauche à plat sur l'herbe, j'enlevais ma main de la joue du jeune homme pour la poser à plat. Je comptais jusqu'à trois dans ma tête et commençais à m'asseoir très doucement. C'est quand je fus à moitié levée que je commençais à ressentir une douleur dans tout le dos.
C'est à ce moment ma tête me tourna et me fit horriblement mal. Mais, je n'abandonnais pas. Je continuais de me relever doucement, je ne savais même pas si le jeune homme m'aidait tellement que j'avais mal.

- Le dos et la tête ce n'est pas ça du tout, j'ai atrocement mal !

J'étais assise et je ne pouvais éviter les gémissements de douleur et de voir le sol tourner. Je n'osais même pas poser une de mes mains sur mon visage. J'eus même du mal à me rappeler la dernière question qu'il m'a dit. Un village ! Est-ce que j'en ai vu un ? Je ne sais plus ! Il me semble que ma ville est à une bonne heure et demie de marche, cependant je ne sais pas s'il y a un village plus près.

- Je ne sais pas ! Je crois que la ville où j'habite est à une bonne heure et demie d'ici, mais je ne sais plus. Je ne me rappelle pas vraiment de ce que j'ai vu lorsqu'on volait.

Je ne pus empêcher les larmes de couler. Je ne pouvais pas bouger, je voulais rester allonger car, c'est la seule façon d'oublier la douleur. Mais, je ne dois pas le faire, je dois retourner en ville pour aller chez le médecin, il faut que j'y aille !

- Même si c'est loin il faut y aller … maintenant, sinon je … n'aurais plus le courage et le mental d'y aller

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