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 {_Les rats quittent le navire

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Jenny

Jenny


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Jeu de Rôle
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{_Les rats quittent le navire Empty
MessageSujet: {_Les rats quittent le navire   {_Les rats quittent le navire EmptyVen 17 Juin - 20:24

Spoiler:

« Ana ! Va chercher du thé, s’il te plait, nous avons une invitée ! »

L’homme s’effaça, avec un sourire, pour me laisser entrer. Ce que je fis. Passant le seuil de la porte, j’enlevais mes chaussures, me retrouvant pieds nus sur le sol glacé. Il referma la porte derrière moi, et j’eus juste le temps de jeter un dernier coup d’œil dehors. Pourtant, je suivis docilement le majordome. Un dédale de couloir, de multiples escaliers, plusieurs domestiques... Tous me regarder. Je connaissais chacun d’eux par son prénom, et eux ne me reconnaissais même pas... Normal, me direz-vous. J’avais pris l’apparence d’une vieille femme, qui avait un dos vouté par le poids des années, le visage empreint de sagesse et le regard calculateur. Tous me craignaient. Comme j’aurais voulu ne pas voir cette expression de détresse dans leurs regards ! Pourtant, je n’avais pas le choix. Finalement, le majordome s’arrêta devant une porte massive en bois, toqua deux fois et entra. Là, sur un haut siège, était assis un vieil homme. Un vieil homme qui possédait des cheveux blancs et abondant. Un vieil homme au visage ridé, mais qui inspirait puissance et respect. J’hochai la tête en guise de salut, il fit de même en se relevant. Il congédia le majordome d’un signe de la main dédaigneux. Lorsque la porte eut claqué derrière moi, je me retransformais. Je reprenais mon allure originelle. Mes longs cheveux clairs cascadèrent dans mon dos, mon regard devient couleur bordeaux, ma peau pris la teinte du sable du désert. Un sourire orna mon visage. Etant sur qu’il n’y ai personne dans les environ, je m’écriai, heureuse :

« Maître ! Quelle joie de vous revoir ! Vous m’avez tant manqué ! Mais que vous est-il arrivé ? Pourquoi cette balafre, sur le bras et pourquoi... »

Il me coupa, d’une voix chaleureuse, mais accueillante :

« Jenny, du calme voyons ! Nous avons tout notre temps. Mais raconte-moi plutôt ton histoire. Dès que tu as été enfermé, je n’ai pu avoir de tes nouvelles. Ton évasion a été une bonne nouvelle pour nous, je me demandais quand tu aller revenir. Mais je cesse dont mes bavardages, je préfère t’écouter me conter ton aventure ! »

Nouveau sourire, de ma part. Je repris alors la parole :

« Maître, soyez sûr que si j’avais pu, je serais rentré plus tôt ! Mais, puisque vous me le demandez, je vais vous raconter ce qui s’est passé, pour que vous compreniez... »

« Oui oui, presse toi donc, comme j’ai hâte ! »

Je le reconnaissais bien là. Il sa rassit, en me faisant signe de m’asseoir, de même, dans un fauteuil près du sien. Lorsque je fus installée, je me mis à raconter, résumant assez les évènements :

« J’ai donc été capturée. J’ai hélas perdu connaissance très tôt. Mais, lorsque je me suis réveillée, j’avais une aile brisée. On me les avait également entravée. Non mais vous vous rendez compte ? On m’avait entravé les ailes, m’empêchant de voler ! C’est un affront, pour un falariel ! Enfin. Les jours ont passé. Mon jugement a eu lieu. Je devais entrer au service d’un vampire. Mais vous me connaissez, j’avais déjà un plan pour m’enfuir d’ici. Seulement, on a inséré un vampire, dans ma cellule, il été prisonnier, lui aussi... »

« Ah ! Oui ! Zack ! »
« Vous le connaissez, maître ? »
« Heum... Oui, on peut dire ça... »
« Maître ! Ne me cachez rien, je vous en prie ! »
« Continue donc ton histoire... »

Je ravalai mon envie d’insister lourdement pour savoir et continuai alors :

« Je ne saurais vous dire comment a fait Zack, mais il a récupéré les clés. Nous avons juste eu a attendre que les garde soit absents pour sortir de notre geôle. Oh, maître, pouvez vous imaginer à quel point c’était affreux là bas ? Il y avait une odeur épouvantable, l’air été tout le temps humide et des rats couraient de ci et de là ! Enfin bon. Nous nous sommes enfuis facilement, en fait. Malgré que nous ayons été traqués pendant six lunes, nous n’avons pas étaient capturé a nouveau et nous nous sommes réfugié a Elvendil. Nous y avons vécu durant pas mal de temps. Mais Zack a été assassiné. Je suis donc parti. Nouvelle traque. J’y ai réchappé. Durant un bon moment j’ai été tranquille. Hélas, la traque a encore lieu aujourd’hui, c’est pour cela que je me cache. »

Le vieil homme garda le silence pendant quelques minutes, méditant mes paroles. Un sourire illumina alors son visage ridé et il prit la parole :

« Et bien, et bien ! Je vois que je ne me suis pas trompé en te prenant pour apprentie ! Tu es résolument douée, Jenny ! »

Je fus prise de court. Mais ? N’avait-il donc que cela à dire ? Ne lui importait-il que cela ? Je ne pus m’empêcher, râlant un bon coup :

« Maître ! Comment osez-vous ? N’avez-vous rien d’autre à me dire, après tout ce temps ? »

Un rire grave s’éleva, ensuite suivit par une quinte de toux. Il me répondit, toujours de sa voix douce :

« Ma petite Jenny, je suis juste extrêmement fier de toi. Echapper aux gardes ! Tu es recherché par toutes les nations, et tu y échappe à si bon compte ! Tu sais effacer tes traces tout en continuant ton travail ! » [i]

Pas besoin de me rappeler que j’étais juste l’une des femmes les plus recherché sur Exodus. Ok, j’avais tenté de faire la peau à l’un des plus hauts dirigeants de je ne sais quoi. Ok, je m’étais enfuie de la prison, j’avais tué pas mal de gens et dévoiler aussi pas mal de secrets qu’il aurait mieux fallu oublier. Mais tout de même ! J’avais tenté d’assassiner le haut dignitaire car c’était à cause de lui que mon frère avait été tué sur la place publique. Mon frère qui avait été au préalable torturé... j’avais tué des gens pour me défendre. Et dévoilé les secrets car c’était mon boulot. Qu’y pouvais-je ? Quelqu’un toqua à la porte. J’aurais aimé reprendre l’apparence de la vieille femme, mais je ne pouvais pas. Aussi, je me relevais en vitesse et aller me dissimuler dans un coin sombre. La porte s’ouvrit. C’était Ana. Elle apportait le thé. Elle me chercha quelques minutes du regard. Mais ne trouva pas la vieille dame. Mon vieux maître pris alors la parole :

[i]« Ana, voulez vous bien posez cette théière s’il vous plait ?
-elle s’exécuta – Merci, ma petite. Vous pouvez retourner à vos occupations. »

Elle ouvrit la bouche, pour posé une question. Son regard se balader toujours autour d’elle. Soudain, il accrocha le mien. Elle s’enfuit alors en courant, claquant la porte derrière elle. Je sortis de l’ombre. Mon maître me fis signe de me rasseoir. Ce que je fis. Devant moi, le thé sentait la vanille et fumait encore. Je pris l’initiative de nous servir, le maître et moi. Il pris sa tasse et but longuement. Je fis de même. Les minutes s’écoulèrent donc, dans un silence complet. Je me serais cru à l’époque, avant l’exécution de mon frère, où j’ai encore une ingénue innocente, une âme pure et chaste.

La porte s’ouvrit soudain, dans un mouvement si brusque et si inattendu que je sursautai. Le bois claqua contre le mur, ébranlant tout la demeure. Une silhouette bondit aussitôt sur moi. Avant que je puisse faire quelque chose, il était sur moi. Ma tasse était tombée sur le sol, se brisant et répandant le liquide gout vanille. Je m’écriai alors :

« Arthur ! »

Ma voix était sévère. Pourtant, je ne pouvais lui en vouloir. Il enfouissait son visage dans mes cheveux immaculés, me serrant contre lui comme pour m’empêcher de m’envoler et baragouinait des mots incompréhensibles. Le jeune homme semblait sincèrement heureux de me revoir. Le maître sourit. Se leva. Et s’éloigna, sortant par la porte restée ouverte. Au bout de quelque instant, Arthur me relâcha. Il avait les yeux rougis par les pleurs. Il commença alors son monologue :

« Jennyyyyyyy ! Tu m’as manqué ! Mais qu’est ce qui ta traversé l’esprit d’aller attaquer l’autre crétin ! Tu recommence plus ! S’il le faut, je t’enchaine dans ta chambre, c’est clair ? Sa fait deux ans quand même ! Tu te rends compte ? Je me suis inquiété comme un malade ! Je me suis entrainé comme un fou pour pouvoir te sortir de ta prison ! Bon, on aurait été tout les deux en cavale, ok, mais au moins !... Et toi, tu t’es tiré de là bas au bout de deux semaines à peine ! T’aurais pu attendre ! On n’a pas arrêté de te chercher, mais ce n’était pas possible de te retrouver !... »

Nouveau sourire. Je ne pris pas la peine de lui répondre. J’entendis alors un bruit en bas. Des bruits d’armures. Je le connaissais que trop bien. Je me détachais d’Arthur avant qu’il ait eu le temps d’ajouter quelque chose, puis traversa la fenêtre ouverte. J’étais sur le bord. J’hésitais. Plonger ou pas ?... Les os de mon aile brisée s’était ressoudée, mais pas correctement. Je ne pouvais voler qu’avec une aile, et s’était extrêmement dur. Un bruit de pas résonnait à présent dans l’escalier. Arthur comprit aussitôt et ne tenta même pas de me retenir. Je m’élançais alors, déployant mes deux ailes, dont une formé un angle étrange. Je planai jusqu’en bas. Mon atterrissage fut chaotique, et je m’écroulais littéralement à terre. Je jetais un coup d’œil en haut, à la fenêtre d’où j’avais sauté. Le commandant en chef lancé des ordres pour me capturer. Il était à la fenêtre et me voyais. Je me redressais et disparaissais dans la forêt, courant à toute allure. Rapidement, je tombais sur quelqu’un. Sans attendre, je demandais :

« Je vous en pris, aidez moi ! »

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